Nov 11, 2020

Partnering on Better Outcomes for Veteran Mental Health

Research, Giving, Students, Faculty & Staff, Alumni, Partnerships
Veterans
By

Emily Kulin

La version française suit

VeteransChampioning veterans’ greater access to quality mental health care is the mission-of-a-lifetime for Ryan Dermody, President of Norcan Petroleum Group and retired member of the Royal Navy.

“I’ve seen, firsthand, what happens when veterans living with mental health conditions fail to get the help they need,” says Dermody. “Governments and other organizations have been doing important work in this area. Yet, there are still many times when individuals slip through the cracks, often with tragic outcomes. We have to do better.”

Dermody, who also serves as a member of the University of Toronto’s Department of Psychiatry Volunteer Campaign Cabinet, began asking what the department was doing to help address this challenge.

“Ryan’s question was an eye-opener,” says Professor Benoit Mulsant, Labatt Family Chair of the Department of Psychiatry in the Temerty Faculty of Medicine. “We pride ourselves on our department’s size and broad scope, and yet, we realized we were not doing enough in the specific area of veteran mental health.”

Recognizing this, the Department commissioned a study in 2018 to explore how to augment current treatments and supports for Canadian veterans with a focus on post-traumatic stress disorder (PTSD).

“We don’t want to duplicate existing programs,” says Mulsant. “The study was commissioned to determine if there was a role we can play, given our expertise in care, education, and research, to add to these efforts in a strategic way.”

The final, 76-page report identified several key gaps in the current state of veterans’ psychiatric care. The most glaring: that most clinicians practicing in Canada are unfamiliar with military culture and lack experience treating trauma-related conditions in veterans.

“As a university that trains more than a quarter of the country’s psychiatrists we feel a particular responsibility to help address this issue,” says Mulsant. “One way would be through new fellowships in veteran mental health that would provide new psychiatry leaders with targeted training in this highly-specialized field.”

The study also identified a need to advance research into conditions for which veterans are at particularly high risk (such as PTSD, depression, anxiety, substance use), as well as for further collaboration between the many stakeholders already working to support veteran mental health — opportunities Mulsant sees aligning with U of T’s strengths and expertise.

“We are embarking on this journey without yet knowing all the answers, but my colleagues and I are confident that we can contribute in a positive way to the wellbeing of Canadian veterans,” says Mulsant. “Our next step will be consulting with veterans, and veterans’ organizations, to co-create solutions that will leverage our strengths. We plan to create an advisory committee that will guide us and ensure that our programming is veteran-centric and integrative.”

“We always welcome initiatives across the country that seek to improve mental health outcomes for our Veterans,” says The Honourable Lawrence MacAulay, Minister of Veterans Affairs and Associate Minister of National Defence. “Academic institutions like the University of Toronto are important collaborators in driving health innovation.”

Early lead donors, including National Bank and Fondation Famille Vachon, have already stepped forward in support of the department’s efforts. A portion of their support will fund a pilot training opportunity for junior psychiatrists from Quebec and the rest of Canada to train at U of T.

“We’re thrilled to be supporting U of T’s Department of Psychiatry’s work in the area of veteran mental health,” says Louis Vachon, President and Chief Executive Officer of National Bank and Honorary Lieutenant-Colonel of Les Fusiliers Mont-Royal. “Members of the military serve their communities with selfless courage, skill and unwavering dedication. We owe it to our veterans to do all we can to ensure their wellbeing.”

For more information on the Department of Psychiatry’s efforts to improve veterans’ mental health care, or to make a gift to the initiative, please contact Gabrielle Dang at gabrielle.dang@utoronto.ca.



 

Partenariat pour de meilleurs résultats pour la santé mentale des vétérans

Promouvoir un meilleur accès aux anciens combattants à des soins de santé mentale de qualité est la mission de toute une vie pour Ryan Dermody, président de Norcan Petroleum Group et membre retraité de la Royal Navy.

« J’ai vu de mes propres yeux ce qui se passe lorsque des vétérans souffrant de problèmes de santé mentale ne parviennent pas à obtenir l’aide dont ils ont besoin », a déclaré Ryan Dermody. « Les gouvernements et d’autres organisations ont accompli un travail important dans ce domaine. Pourtant, il y a encore de nombreuses occasions où des individus passent entre les mailles du filet, souvent avec des conséquences tragiques. Nous devons faire mieux. » a-t-il conclu.

Ryan Dermody, qui est également membre du cabinet de campagne des bénévoles du Département de psychiatrie de l’Université de Toronto, a commencé à questionner sur ce que le département faisait pour relever ce défi.

« La question de Ryan a été révélatrice », a déclaré le professeur Benoit Mulsant, directeur de la Labatt Family Chair du département de psychiatrie de la faculté de médecine de Temerty. « Nous sommes fiers de la taille et de la portée de notre service, mais pourtant, nous avons réalisé que nous n’en faisions pas encore assez dans le domaine spécifique de la santé mentale des anciens combattants. »

Conscient de cette situation, le Ministère a commandé une étude en 2018 pour explorer comment augmenter les traitements et le soutien actuel pour les anciens combattants canadiens en mettant l'accent sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT).

« Nous ne voulons pas dupliquer les programmes existants », a commenté Benoit Mulsant. « L'étude a été commandée pour déterminer s'il y avait un rôle que nous pourrions jouer, compte tenu de notre expertise en matière de soins, d'éducation et de recherche, pour compléter ces efforts de manière stratégique » de poursuivre Benoit Mulsant.

Le rapport final de 76 pages a identifié plusieurs lacunes importantes dans l’état actuel des soins psychiatriques pour les anciens combattants. Le plus flagrant : la plupart des cliniciens qui exercent au Canada ne connaissent pas la culture militaire et manquent d'expérience dans le traitement des conditions liées aux traumatismes chez les anciens combattants.

« En tant qu’université qui forme plus d’un quart des psychiatres du pays, nous nous sentons particulièrement interpellé pour aider à résoudre ce problème. Une solution serait de créer de nouvelles bourses dans le domaine de la santé mentale pour les vétérans qui fourniraient aux nouveaux leaders en psychiatrie une formation ciblée dans ce domaine hautement spécialisé. » a déclaré Mulsant.

L'étude a également identifié le besoin de faire progresser la recherche sur les conditions pour lesquelles les vétérans sont particulièrement à haut risque (comme le SSPT, la dépression, l'anxiété, la consommation de substances), ainsi que pour une collaboration plus poussée entre les nombreux intervenants qui travaillent déjà à soutenir la santé mentale des vétérans. Une opportunité que Mulsant voit s'aligner sur les forces et l'expertise de l'Université de Toronto.

« Nous entreprenons cette belle aventure sans encore connaître toutes les réponses, mais mes collègues et moi sommes convaincus que nous pouvons contribuer de manière positive au bien-être des anciens combattants canadiens », a jouté Mulsant. « Notre prochaine étape consistera à consulter les anciens combattants et les organisations d’anciens combattants, afin de co-créer des solutions qui tireront parti de nos forces. Nous prévoyons créer un comité consultatif qui nous guidera et veillera à ce que nos programmes soient centrés sur les vétérans et les intégrateurs.

 «Nous accueillons toujours les initiatives partout au pays qui visent à améliorer les résultats en santé mentale de nos anciens combattants», a déclaré l'honorable Lawrence MacAulay, ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale. «Les établissements universitaires comme l'Université de Toronto sont des collaborateurs importants dans la promotion de l'innovation en santé.

Les premiers donateurs principaux, dont la Banque Nationale du Canada et la Fondation Famille Vachon, se sont déjà engagés à soutenir les efforts du ministère. Une partie de leur soutien financera un projet pilote de formation pour les psychiatres en formation du Québec et du reste du Canada afin qu'ils se forment à l'Université de Toronto.

Nous sommes ravis d’appuyer le travail du Département de psychiatrie de l’Université de Toronto dans le domaine de la santé mentale des vétérans », a déclaré Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada et lieutenant-colonel honoraire des Fusiliers Mont-Royal. Les militaires servent leurs communautés avec un courage inébranlable, des compétences et un dévouement sans faille. Nous devons à nos anciens combattants de faire tout ce que nous pouvons pour assurer leur bien-être » de conclure Louis Vachon.

Pour plus d’informations sur les efforts du Département de psychiatrie pour améliorer les soins de santé mentale des anciens combattants ou pour faire un don à l’initiative, veuillez contacter Gabrielle Dang à gabrielle.dang@utoronto.ca.